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Une nouvelle plage dans la ville de Nador / Aarid

Nador se dote d’une plage et pas n’importe laquelle, c’est une plage artificielle ! qui aurait cru ? la transformation est pourtant bel et bien en cours. La nouvelle corniche s’étend sur 3 kilomètres, elle dispose de plusieurs espaces verts, des promenades, pistes cyclables et des kiosques. Cet exploit a été réalisé grâce aux travaux de l’Agence de l’aménagement de Marchica qui est également chargée de la vallée de Bouregreg.

Ces projets se concrétisent avec l’aide financier du ministère des finances et de l’intérieur ainsi que celui du Fonds Hassane II pour le développement économique et social. Le montant global de ces investissements s’élève à plus de 3,5 milliards de dirhams dont 2,3 milliards viennent de l’Agence.

Par ailleurs, l’agence a établi l’ouverture d’une passe de 300 mètres de largeur et 7 mètres de profondeur entre la méditerranée et la lagune. Elle a réservé à ce projet la somme de 360 millions de dirhams. L’objectif est que le renouvellement des eaux de la lagune soit amélioré. Pour ce qui est de l’ancienne passe, elle s’est transformée en port de plaisance.

« Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme » disait Lavoisier. C’est bien en suivant cette perspective que les sables issus des travaux pour la nouvelle embouchure ont pu servir pour aménager des plateformes de la Cité des deux mers ainsi que de la plage artificielle. L’agence ne s’arrête pas là, en effet, elle s’attribue une décharge contrôlée capable de traiter plus de 150.000 tonnes de déchets. Et pareillement pour les bords de la lagune qui ont été purgés ainsi que les plans d’eau dépollués par des bateaux pélicans et des moyens humains. Le tout pour un montant de 200 millions de dirhams.

Une métamorphose complète à Nador / Aarid

Les changements dans le site ne passent pas inaperçu. Il n’y a pas si longtemps, les rejets des déchets solides et des eaux usées de Nador étaient déversés dans cette zone. Mais depuis l’intervention de l’agence et de sa filiale Marchica Med bien des choses ont pu changer. Aujourd’hui, l’endroit est dépollué grâce à la station d’épuration pour le traitement des eaux usées. Cet investissement a nécessité un montant qui s’élève à 950 millions de dirhams.

Les projets à Beni Nsar ne sont pas en reste non plus car une autre station voit le jour à proximité du site d’Atalayoun. Après le traitement des eaux, il est désormais possible qu’elles soient réutilisées pour l’arrosage des espaces vert ainsi que pour la régulation des eaux saumâtres dans les bassins du parc ornithologique dans le but de perfectionner sa biodiversité et d’attirer davantage diverses espèces d’oiseaux et de poissons.

Par ailleurs, ces démarches ont provoqué plusieurs conséquences en faveur du but préétabli. En effet, les mauvaises odeurs qui caractérisent la ville de Nador ont disparu. Aujourd’hui, l’objectif serait que la ville soit la référence en matière environnemental.